Jolie (Coco) Mademoiselle
On l’aura constaté, la bataille des parfums féminins se joue en ce moment sur un nouveau segment de marché : celui des classiques rajeunis.
Miss Dior Chérie, Eau de Shalimar, Shalimar Parfum Initial ou encore Trésor In Love , autant de lancements qui ont permis aux grandes Maisons d’intéresser des clientes plus jeunes, entre 17 et 25 ans. Une stratégie qui leur permet également de proposer un prix de vente plus attractif que celui de la version originale.
Une stratégie marketing ? Oui, et loin d’être déshonorante. Ces fragrances sont en effet de vraies réussites. Les parfumeurs qui ont réinterprété ces jus classiques leur ont donné un joli coup de jeune et ont ramené vers eux une frange du marché qu’on dit essentiellement attirée par les fruités-floraux, famille où le (rarement) meilleur côtoie (très souvent) le pire…
Les publicités communiquent toutes fraîcheur, espièglerie et joie de vivre. Mais parfois aussi une mièvrerie bas de gamme, comme avec le très agaçant spot « Ange ou Démon le Secret » de Givenchy… Le nouveau film publicitaire de Coco Mademoiselle avec Keira Knightley en amazone mécanique s’écarte des clichés associés à la jeunesse pour s’ancrer dans une histoire de séduction libre et indépendante. On est là sur le territoire de marque historique de Chanel, où la marque est plus à son aise que sur celui des Lolita chics qu’ont généralement choisi ses concurrents.
Avec ce spot s’inscrivant dans sa tradition, Chanel donne paradoxalement une image moderne de la jeune femme occidentale. Une mission qu’elle a dans ses gênes, hérités d’une certaine Gabrielle à qui les hommes ne faisaient pas peur !
Hervé Mathieu – Fragrance Forward
Cliquez ICI pour voir le film dans sa version intégrale (et constater que Keira Knightley parvient à rester belle en portant un casque de moto)
Respirer, voir, toucher... 
Une bombe, cette fille… Et pas besoin d’artifices pour en faire craquer. Jolie vidéo, sexy, sensuelle… Et en plus, la Femme mène la danse 😉
(Bon le photographe est pas mal non plus…)
Même en cherchant bien, je ne vois pas de défaut à ce film là.
(Un peu fadouille, non, le photographe ?)
(quoiqu’un peu dans le genre Romain Duris…)